Mon feu d'artifice de l'année. D'habitude, c'est à Hossegor le 14 juillet ou Vieux-Boucau le 15 aout. Cette année 2001, c'est le plus grand feu d'artifice jamais lancé (dixit la radio) qu'il m'a été donné d'admirer.

En fait, c'est une grande déception. Bien sûr, les texans ont bien fait les choses. Le feu était doublé. Les gerbes de la photo avaient leurs soeurs jumelles à quelques centaines de mètres sur la droite. Mais, cela manquait d'imagination. Pendant 20 minutes, on a eu droit à des séries de ce qui serait en France des bouquets finaux. Donc 20 minutes de pétarade en force, sans changement de dynamique, sans rythme. De très, très grosses gerbes en masse, presques vomies dans la nuit. Trop, c'est trop. La beauté et la poésie d'un feu d'artifice ne se comptent pas en millers de dollars, en décibels et en kilos de pétards.

D'ailleurs, je n'ai absolument pas senti d'émerveillement chez les spectateurs.

Vivement Hossegor et Vieux-Boucau 2002.